plusieurs choses, et la première qui n'est pas des moindres : il n'y a PAS d'acte de concession, donc il n'y a pas concession. Donc le terrain appartient à la commune.
Ca serait simple si ça pouvait l'être mais ça ne l'est pas étant donné que la mairie a semble-t-il déjà accordé un traitement différent sur des terrains dans le même cas de figure (pas d'actes), en les concédant finalement. Ce qui nous amènerait à une différence de traitement.
Le maire ne pouvant manifestement pas statué quand au concessionnaire originel éventuel de ce terrain-ci, il serait bon d'en référer à plus haut (préfet ? juge ?)
..je réfléchis en même temps que je tape, pardon.
Hum...
La première inhumation dans cette concession a-t-elle eu lieu pendant la période de mariage de la première compagne ?
Y'a t'il un attachement, un lien "administratif" avec la seconde compagne ? (pacs, certificat ou attestation de concubinage, mariage ?...Bien que la loi ne tienne compte elle, stricto-senso que du mariage pour le moment dans le cas des transmissions de concessions et droit à inhumations)
Considérant que dans la concession, il n'y a personne avec qui la première compagne soit liée AUJOURD'HUI, je dirais qu'elle n'a aucun lien avec cette concession finalement.
Je dirais que : considérant que la première inhumation dans cette concession concerne la mère du 2nd défunt, et que la seconde et dernière inhumation concerne elle, monsieur machin (2nd défunt de son état, DIVORCÉ de madame A), il y a tout lieu de penser que cette concession a été acquise par monsieur. Qu'en l'absence de volontés formulées dont aurait pu avoir connaissance le maire, on peut tendre à considérer que cette concession leur était à eux-seuls destinés.
Ce ne sont que suppositions, madame A tente d'affirmer le contraire, sans pour autant apporter aucune preuves lui permettant d'étayer sa thèse à elle. Ca ne veut pas dire qu'elle a tort. Mais ça, le maire ne peut être juge, policier oui mais pas juge. Son rôle va donc être, dans l'attente d'une décision de justice, de protéger les intérêts des défunts en quelques sortes. Sans statuer sur la concession, il peut proposer (mais dans quels termes et procédures, je ne saurais dire :/) de geler toute interventions sur cette concession.
Soit madame A accepte l'hypothèse proposée par le Maire, se basant sur des faits réels (considérant que blablabla...) soit elle ne l'accepte pas et se tourne alors vers le juge (c'est à elle de faire la démarche) pour trancher.
Si vous aviez un juriste en mairie ça pourrait aider pour sûr, ou demander à une mairie voisine de vous "prêter" le sien sinon
(oui non, "clôturer" une concession, je crois pas que ce soit une pratique cernées par des textes législatifs ou que sais-je...c'était plus une façon de parler

, comme je dis plus haut, dans le but de protéger les intérêts des défunts le temps qu'une décision se prenne dans le cas où la proposition de nommer Monsieur machin en tant que concessionnaire d'une concession collective pour lui et sa mère uniquement ne serait pas "acceptée" par madame A (voir même familiale si on tient, mais ce qui de toutes façons, limiterait le droit à inhumation quand même pour madame A ; divorcée elle a plus rien à y faire, j'en suis navrée mais c'est ainsi)
Aghui, nœuds au cerveau