Bonjour,
"Bref mon DGS considere que c'est une faute et m'a envoyé une lettre pour que je m'explique or JE N'ai Jamais recus cette lettre certainement car je viens de démenager et que j'ai effectué mon changement d'adresse assez tard"
"Que puis-je faire PERSONNE ne m'a jamais parlé de cette sanction ni par mail ni de vive voie, comment aurais-je pus le savoir !"
Vous auriez pu le savoir en informant votre service du personnel rapidement et en effectuant un suivi du courrier.
Maintenant, il a toujours possibilité de contester une sanction. Soit par voie de recours gracieux en demandant à l'autorité investie du pouvoir disciplinaire de retirer l'arrêté de sanction ou de prendre une sanction moins forte si vous estimez qu'une sanction est justifiée (vous avez peut-être des circonstances atténuantes), soit par voie de recours contentieux devant le juge administratif (introduction d'un recours pour excès de pouvoir à l'encontre de la décision de sanction

n'oubliez pas que vous avez en principe deux mois, à compter de la notification de la décision de sanction, pour exercer un tel recours) Toutefois, il faut savoir, en cas de recours contentieux, que, dans 95 % des cas, le juge annulera la sanction, non pas à cause d'une illégalité de fond, mais pour une illégalité de procédure (défaut d'information à l'agent sur le lancement du procédure à son encontre, absence d'information concernant les droits de la défense, délai trop court laissé à l'agent pour préparer sa défense etc.). Dans ce cas là, même si la sanction est annulée par le juge, rien n'empêchera l'administration de la reprendre en respectant la procédure adéquate. Dans les 5 % restant, l'annulation de la sanction est due à une erreur manifeste d'appréciation de la part de l'autorité investie du pouvoir disciplinaire entre la gravité des faits commis par l'agent et le choix de la sanction (pour parler plus simplement, il y a disproportion entre la faute commise et la sanction infligée).
Présentement, demander effectivement un entretien à votre DGS et avec l'autorité investie du pouvoir disciplinaire pour tenter de vous expliquer sur les circonstances de l'accident et sur les évènements qui les ont suivies. Peut-être que ces derniers auront une meilleure vision des faits et prendront une sanction moins forte (avertissement ou blâme). Toutefois, votre sanction vous ayant déjà été notifiée, faites dès à présent un courrier de recours gracieux auprès de l'autorité investie du pouvoir disciplinaire (en général, le maire, le président du CG, du CR ou de l'EPCI...) dans lequel vous indiquerez, en fait et en droit, pourquoi vous contester la sanction. Un conseil, faites vous aider par les syndicats.