Je me permets de poster ici car je suis actuellement en réflexion autour d’une mobilité géographique, dans le cadre de mon parcours dans la fonction publique territoriale (ou éventuellement hospitalière, puisque je peux aussi postuler à l’hôpital). J’aimerais bénéficier de vos retours d’expérience ou de vos conseils.
Je suis fonctionnaire titulaire, catégorie A, actuellement en poste en Île-de-France, et je souhaite m’installer dans un autre département (en l’occurrence en Alsace) pour la rentrée.
J’exerce dans un secteur très recherché, avec des postes régulièrement non pourvus. Il y a des offres publiées chaque semaine sur des postes similaires au mien, et je pense donc avoir de réelles chances d’être recruté si je candidate sérieusement.
Voici les éléments de contexte :
Je suis en arrêt maladie depuis trois mois, mais je suis autorisé à sortir, sans restriction, et cet arrêt n’a aucun lien avec mes compétences professionnelles. Je souhaite candidater à des postes dans la fonction publique territoriale (où il y a clairement des besoins), ou dans la fonction publique hospitalière (j’ai un contact fiable qui pourrait faire circuler mon CV).Je me pose toutefois plusieurs questions importantes, notamment sur le poids de l’arrêt maladie dans une procédure de mobilité :
1. Pensez-vous qu’il soit préférable de mentionner ou non mon arrêt maladie lors de l’entretien ? Je suis motivé et pleinement apte à reprendre un poste dès septembre, mais j’ai peur que la transparence me pénalise.
2. Est-il possible, en tant que titulaire, d’être recruté directement (hors mutation), par exemple via une intégration directe ? Je crains que dans le cadre d’une mutation, mon arrêt soit automatiquement mentionné dans le dossier RH transmis à la collectivité d’accueil.
3. Pour ceux qui ont déjà vécu une mutation ou un détachement pendant un arrêt maladie, savez-vous si l’arrêt est systématiquement indiqué dans le dossier de transmission administrative ?
4. Avez-vous vous-même déjà été recruté ou muté alors que vous étiez en arrêt maladie ? Est-ce que cela vous a posé problème ou au contraire, est-ce bien passé ?
Je précise que ma collectivité actuelle ne cherche pas à retenir ses agents (le contexte politique local est compliqué et les finances sont tendues), donc ils ne me mettront aucun frein si je souhaite partir — au contraire, je pense qu’ils y verraient un soulagement.
En résumé, j’aimerais faire les choses honnêtement, mais j’ai peur que dire trop tôt que je suis en arrêt bloque ma candidature, alors même que je suis sérieux, qualifié, et prêt à reprendre sans difficulté. D’un autre côté, ne rien dire et voir mon arrêt mentionné plus tard pourrait aussi créer un malentendu…
Merci d’avance à celles et ceux qui prendront le temps de me répondre. Vos retours d’expérience me seront vraiment précieux pour faire les bons choix.
Bien cordialement,