Merci à chacun de vous pour votre aide, c'est réconfortant, et vos conseils me seront très utiles.
Heureusement, j'ai de bonnes connaissances théoriques en la matière (élaboration, contrôle, exécution du budget, règles de la comptabilité publique, finances locales), aussi je comprends le sujet dans son ensemble et je connais le calendrier budgétaire au sens strict. Mais c'est toute la pratique comptable, les écritures et les manipulations logicielles qui me manquent ; de même que les implications comptables des autres domaines couverts par la mairie.
En guise de démarrage, je me suis rendue sur la mine de renseignements du ministère des finances : [url]
http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_s ... 4_1er.html[/url]. La rubrique sur la M14 est très riche en documents. J'ai donc téléchargé les tomes 1 et 2 de l'instruction M 14 de 2007 ainsi que leurs annexes. C'est énorme mais je pense que ça vaut le coup. Je retombe ainsi dans le travers de l'apprentissage purement théorique, mais je n'ai pas le choix, faute de temps et de prévision de la part de ma hiérarchie et de ma collègue future retraitée.
Je précise que je ne suis pas la seule à devoir faire face à de nouvelles responsabilités quasiment au pied levé : en réalité je suis le "doublon" d'une collègue qui doit être formée à la compta avant moi, en priorité. Elle n'a aucune formation en comptabilité, et elle ne connaît pas la théorie. Elle se retrouve donc plongée directement dans la pratique sans avoir de recul. Notre collègue future retraitée l'initie au logiciel Magnus et lui montre son travail (quant à moi, je ferai comme je pourrais !). Mais il ne suffit pas d'apprendre à utiliser un logiciel pour comprendre les données qu'il gère, ni de savoir que telle pièce doit être photocopiée comme ci et rangée comme ça pour réellement savoir ce qu'est la comptabilité d'une commune ! Et ça, ma collègue et moi-même semblons être les seules à en avoir conscience.
Nous sommes donc toutes les deux victimes de futures attributions pas vraiment prévues au départ, sans aucune péparation ni plan de formation cohérent. Au moins deux choses positives en ressortent : nous sommes sur la même longueur d'onde et nous avons encore (pour l'instant) de la bonne volonté. Et vogue la galère...