Bonjour,
Je suis actuellement en stage dans une collectivité territoriale et la direction me demande de mettre en place un dispositif visant à réduire principalement l’absentéisme.
J'ai donc pensé à l'IAT, cependant après réflexion avec mes supérieurs, j'aimerai avoir un retour d’expérience vécue par d'autres collectivités. C'est donc le pourquoi de mon message.
Avez vous mis en place l'IAT ? Quelles conséquences à t-il eu ? Des retours vous on étés faits ?
Merci de m'accorder un peu de votre temps.
Ps : C'est mon premier stage en RH.
Retours d'experience IAT
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On parle dans ce forum de :
Statut de la fonction publique territoriale. Filières, évolution de carrière, droits, devoirs. Management. Notation, évaluation. Formation, concours, examens. Calcul et éléments de la paie. Retraite. Indemnités des élus. De tout ce qui concerne la gestion des ressources humaines.
ON INTERVIENT DANS LE FORUM "RESSOURCES HUMAINES" QUE SI L'ON GERE DES RESSOURCES HUMAINES, DONC :
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PAS DE QUESTIONS SUR SA CARRIERE PERSONNELLE
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Avant de poster, merci de vérifier :
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Re: Retours d'experience IAT
Si je comprends bien, tu veux donner des primes aux agents pour réduire l’absentéisme ?
Est ce qu'il s'agit de donner la prime à tout le monde et puis en retirer une partie pour chaque jour d'absence ?
Ou alors donner une prime pour chaque jour de présence ?
Globalement, on s'accorde à dire que la réduction des primes en fonction des absences n'est efficace qu'à court terme (si j'en crois des formations sur le régime indemnitaire au CdG38 qui était un peu spécialiste il y a qques années). C'est à dire que ça marche dans un premier temps puis au fur et à mesure du temps ça perd de son efficacité. Si l’absentéisme est important c'est qu'il y a des raisons et elles ne sont pas seulement financières. Il faut travailler aussi (surtout) sur ces autres raisons même si c'est beaucoup plus compliqué.
Quant à donner une prime pour les jours de présence, je trouve que c'est un peu abuser. En contre partie de notre présence (et surtout de notre travail) on a un salaire. Donner une prime à la présence c'est un peu considérer que si on est jamais là, on a juste son salaire sans prime. Ça n'est que mon point de vue.
Enfin, je rappelle que si on parle d'absences injustifiées, la retenue pour service non fait est facile à mettre en œuvre; et que si on parle d'absence maladie, le contrôle administratif est le premier outil (presque gratuit). Il suffit de s'appuyer sur le principe général qu'un fonctionnaire en maladie ne peut pas travailler pour envoyer un agent, agréé par le maire, contrôler s'il est bien à son domicile (on ne contrôle pas si l'agent est vraiment malade, juste qu'il n'ait pas une activité pendant son arrêt maladie). Enfin existe aussi le contrôle médical, là un médecin contrôle que l'agent est bien souffrant et que la durée de l'arrêt est conforme à sa pathologie).
Est ce qu'il s'agit de donner la prime à tout le monde et puis en retirer une partie pour chaque jour d'absence ?
Ou alors donner une prime pour chaque jour de présence ?
Globalement, on s'accorde à dire que la réduction des primes en fonction des absences n'est efficace qu'à court terme (si j'en crois des formations sur le régime indemnitaire au CdG38 qui était un peu spécialiste il y a qques années). C'est à dire que ça marche dans un premier temps puis au fur et à mesure du temps ça perd de son efficacité. Si l’absentéisme est important c'est qu'il y a des raisons et elles ne sont pas seulement financières. Il faut travailler aussi (surtout) sur ces autres raisons même si c'est beaucoup plus compliqué.
Quant à donner une prime pour les jours de présence, je trouve que c'est un peu abuser. En contre partie de notre présence (et surtout de notre travail) on a un salaire. Donner une prime à la présence c'est un peu considérer que si on est jamais là, on a juste son salaire sans prime. Ça n'est que mon point de vue.
Enfin, je rappelle que si on parle d'absences injustifiées, la retenue pour service non fait est facile à mettre en œuvre; et que si on parle d'absence maladie, le contrôle administratif est le premier outil (presque gratuit). Il suffit de s'appuyer sur le principe général qu'un fonctionnaire en maladie ne peut pas travailler pour envoyer un agent, agréé par le maire, contrôler s'il est bien à son domicile (on ne contrôle pas si l'agent est vraiment malade, juste qu'il n'ait pas une activité pendant son arrêt maladie). Enfin existe aussi le contrôle médical, là un médecin contrôle que l'agent est bien souffrant et que la durée de l'arrêt est conforme à sa pathologie).
Re: Retours d'experience IAT
D'accord avec Bazekefro : l'absentéisme abusif se règle simplement avec deux mesures déjà entièrement possibles, à savoir les retenues sur salaire pour les agents absents sans justificatifs, et le contrôle des agents si l'on a de bonnes raisons de penser que les justificatifs sont de pure complaisance (je souligne que "Jojo est souvent absent, et ça m'embête" n'est pas en soi seul une bonne raison 
).
Les moyens adaptés existent déjà. Ils sont simplement peu employés (sans que je comprenne moi-même toujours bien pourquoi).
).Les moyens adaptés existent déjà. Ils sont simplement peu employés (sans que je comprenne moi-même toujours bien pourquoi).
Re: Retours d'experience IAT
Bonjour,
Le sujet date un peu mais je tiens à vous faire part de la procédure de ma collectivité, un conseil départemental. Cela fait 11 ans que j'y travaille et que la procédure suivante est appliquée : la DRH fait un cumul des arrêts maladies et des journées d'absences autorisées pour enfants malades (sur certificats médicaux) et fait un abattement sur la prime de fin d'année à compter du 16ème jour d'absence. Nous sommes payés sur 12 mois et la prime de fin d'année représente environ 60% d'un mois de traitement. La progressivité de l'abattement est rapide puisqu'un agent qui cumul 30 jours d'absence n'a pas de prime de fin d'année.
Bien entendu, un agent réellement souffrant sera tout de même en arrêt maladie, mais je peux vous certifier que dans cette collectivité les arrêts maladie de "complaisance" sont rares.
Le sujet date un peu mais je tiens à vous faire part de la procédure de ma collectivité, un conseil départemental. Cela fait 11 ans que j'y travaille et que la procédure suivante est appliquée : la DRH fait un cumul des arrêts maladies et des journées d'absences autorisées pour enfants malades (sur certificats médicaux) et fait un abattement sur la prime de fin d'année à compter du 16ème jour d'absence. Nous sommes payés sur 12 mois et la prime de fin d'année représente environ 60% d'un mois de traitement. La progressivité de l'abattement est rapide puisqu'un agent qui cumul 30 jours d'absence n'a pas de prime de fin d'année.
Bien entendu, un agent réellement souffrant sera tout de même en arrêt maladie, mais je peux vous certifier que dans cette collectivité les arrêts maladie de "complaisance" sont rares.
Re: Retours d'experience IAT
Mais au prix d'une sanction pécuniaire pour les agents réellement malades... Je ne doute pas de l'efficacité, mais je m'interroge sur la justice du procédé.
Re: Retours d'experience IAT
Bonjour,
Dans ma collectivité il y a une prime de présentéisme, annuelle, réduite de moitié après 10 jours d’arrêt, et supprimé au delà de 15 jours.
Au final beaucoup d’arrêt quand les agents dépassent la limite ( une fois la prime perdue) et découragement des autres face à ce comportement.
Dans ma collectivité il y a une prime de présentéisme, annuelle, réduite de moitié après 10 jours d’arrêt, et supprimé au delà de 15 jours.
Au final beaucoup d’arrêt quand les agents dépassent la limite ( une fois la prime perdue) et découragement des autres face à ce comportement.
Re: Retours d'experience IAT
Lecat, je suis totalement d'accord avec vous, j'en ai fait les frais il y a quelques années malheureusement. C'est même totalement injuste face à la maladie......
Re: Retours d'experience IAT
J'ai connu à peu près le même système. Quand on l'a "durci" (les absences au delà de 15 jours impactaient au début 1/3 de la prime puis c'est passé sur 1/2 de la prime), les 2 premières années on a constaté une baisse du nombre de jour d'arrêt. Les années suivantes, on a vu augmenter le nombre de jour d'arrêt pour accident du travail qui eux n'entraient pas dans le calcul de l’abattement de la prime.
La "sanction" pécuniaire n'a donc qu'une influence limitée dans le temps sur l’absentéisme (et même si on ne détourne pas la règle par ce transfert sur les AT).
La "sanction" pécuniaire n'a donc qu'une influence limitée dans le temps sur l’absentéisme (et même si on ne détourne pas la règle par ce transfert sur les AT).