Bonsoir à tous
Je suis une fonctionnaire territoriale expérimentée, manager en fin de carrière.J'ai toujours été fière d’être fonctionnaire et impliquée dans mon travail, loyale envers mon employeur
Depuis 2 ans je travaille auprès d'un cadre dirigeant, assez jeune, arrogant et méprisant.Il est cassant, très centré sur lui-même, et cynique.Il a refusé d’écrire pour manifester son soutien à un de ses agents , victime d'un cancer et en fin de vie. (il m'adit "je m'en fous").Il est ironique, méprisant pour les ringards, les vieux..etc..Il m' a parlé d'un de ses agents, en retour d'un arrêt de longue maladie en précisant"il a un tête de looser".
Le problème est qu'il gère très mal le stress.Il s’énerve, ne supporte pas les ennuis, les problémes , de gérer les agents "récalcitrants" et finit par céder à tous les abus.Il n'a aucune autorité et du coup devient agressif.Je subis ses cris, ses remarques acerbes, sa désinvolture (il lit ses messages sur son portable pendant que je suis en entretien avec lui, me reproche de l'alerter sur les dysfonctionnements..)Je pense qu'il n'est pas à sa place.
Je me sens à bout, trés fatiguée, et humiliée par son attitude.
Il est militant politique, a fait la campagne du Président de ma collectivité..Si je me plains je vais m'en prendre "plein la gueule"..Quoiqu'il arrive il sera soutenu.
Je suis un peu perdue et choquée par cette mentalité
Que faire?
brimades
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Re: brimades
Vous avez un sacré dilem entre la morale ou votre tranquilité . pour ma part je pense que ce jeune homme ne va pas s'améliorer car personne n'ose lui fair des remarques persuadé que ce dernier est soutenu par l'autorité au vu de ses engagements politique
Il me semblait que le fonctionaire avait un devoir de neutralité je me suis surement trompé .......
Il me semblait que le fonctionaire avait un devoir de neutralité je me suis surement trompé .......
Re: brimades
A priori vous ne souhaitez pas avoir d'attitude "offensive" dans cette affaire. Ce qui est parfaitement compréhensible.
Dans ce cas-là, les solutions immédiates ne sont pas très nombreuses : mutation interne ou mutation externe.
Si vous êtes vraiment en souffrance au travail, par ailleurs faites-vous arrêter par votre médecin, au moins déjà pour souffler un peu. Ce n'est pas un crime. Parfois ça vaut mieux plutôt que d'atteindre ses limites.
Dans ce cas-là, les solutions immédiates ne sont pas très nombreuses : mutation interne ou mutation externe.
Si vous êtes vraiment en souffrance au travail, par ailleurs faites-vous arrêter par votre médecin, au moins déjà pour souffler un peu. Ce n'est pas un crime. Parfois ça vaut mieux plutôt que d'atteindre ses limites.
Re: brimades
c'est une situation très difficile que vous supportez ; vous avez toujours la possibilité de réagir à un comportement sans faire de leçon ni entrer en guerre.
Pour avoir travaillé avec deux ou trois de ces personnages nuisibles et grotesques, je sais qu'il ne faut jamais leur parler d'eux ("vous me parlez mal, vous m’interrompez, vous m'empêchez de me concentrer, vous humiliez les agents etc. Dites toujours je
: s'il répond à ses sms pendant que vous parlez, arrêtez-vous. S'il vous parle mal, essayez de lui dire sans hausser le ton ni un sourcil "je ne vous permet pas de me parler sur ce ton" (entraînez vous avec un proche). S'il est grossier soyez polie : s'il vous interrompt demandez lui l'autorisation de terminer votre phrase ou votre travail. Lorsqu'il s'amuse des autres, tournez ostensiblement votre regard ailleurs ou au contraire regardez le sans rien manifester (rien de rien). Enfin, c'est parfois le plus direct, lui dire "je vis très mal votre façon de me parler" et citer un ou deux exemples récents et précis. Et il faudra des piqûres de rappel.
Courage !
Pour avoir travaillé avec deux ou trois de ces personnages nuisibles et grotesques, je sais qu'il ne faut jamais leur parler d'eux ("vous me parlez mal, vous m’interrompez, vous m'empêchez de me concentrer, vous humiliez les agents etc. Dites toujours je
: s'il répond à ses sms pendant que vous parlez, arrêtez-vous. S'il vous parle mal, essayez de lui dire sans hausser le ton ni un sourcil "je ne vous permet pas de me parler sur ce ton" (entraînez vous avec un proche). S'il est grossier soyez polie : s'il vous interrompt demandez lui l'autorisation de terminer votre phrase ou votre travail. Lorsqu'il s'amuse des autres, tournez ostensiblement votre regard ailleurs ou au contraire regardez le sans rien manifester (rien de rien). Enfin, c'est parfois le plus direct, lui dire "je vis très mal votre façon de me parler" et citer un ou deux exemples récents et précis. Et il faudra des piqûres de rappel.
Courage !