Bonjour à tous, j'ai besoin d'une réponse urgente.
Je suis en conflit avec mon chef de service, celui ci veux que j'aille le voir dans son bureau pour la xieme fois, seulement je refuse car je sais pertinnement que c'est pour me faire des réflexions dévalorisantes et ironiser. Hier de colère, il a failli me "casser la gueule" selon ses propres termes, heureusement un collègue l'a retenu.
Que puis je faire car je suis sur le point de craquer, je vis dans l'angoisse, je fais le maximum pour l'éviter.
Je vous remercie par avance de tous les conseils que vous pourrez me donner.
Je ne sais pas quoi faire ????
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Arkantos62
- Messages : 138
- Enregistré le : mer. 17 janv. 2007 10:17
salut, le plus simple c'est de partir à moins que tu sois très fort et prêt à entreprendre des démarches longues et pénibles (harcelement moral, nombreux documents à centraliser, témoignages...)
en attendant tu peux toujours exposer ton problème à la hierarchie (demande de rendez-vous) et/ou demander l'avis de tes représentants du personnel.
en attendant tu peux toujours exposer ton problème à la hierarchie (demande de rendez-vous) et/ou demander l'avis de tes représentants du personnel.
Bonjour,
Le chapitre IV du titre II de la loi dite de « modernisation sociale » parue au Journal officiel du 18 janvier 2002 (numéro 15, p. 1008), comporte des dispositions réprimant le harcèlement moral.
Cette partie de la loi n'a pas été invalidée par le Conseil constitutionnel. Elle est donc applicable depuis sa date de promulgation, le 17 janvier 2002.
LOI n° 2002-73 du 17 janvier 2002, de modernisation sociale
Extrait : notamment l'Article 178
Après l'article 6 quater de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, il est inséré un article 6 quinquies ainsi rédigé :
« Art. 6 quinquies. - Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
« Aucune mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la formation, la notation, la discipline, la promotion, l'affectation et la mutation ne peut être prise à l'égard d'un fonctionnaire en prenant en considération :
« 1° Le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visés au premier alinéa ;
« 2° Le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice visant à faire cesser ces agissements ;
« 3° Ou bien le fait qu'il ait témoigné de tels agissements ou qu'il les ait relatés.
« Est passible d'une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé aux agissements définis ci-dessus.
« Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de droit public. »
Sinon, en cas de problème grave, saisir la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) elle vient d'être créée pour cela 08 1000 5000
Le chapitre IV du titre II de la loi dite de « modernisation sociale » parue au Journal officiel du 18 janvier 2002 (numéro 15, p. 1008), comporte des dispositions réprimant le harcèlement moral.
Cette partie de la loi n'a pas été invalidée par le Conseil constitutionnel. Elle est donc applicable depuis sa date de promulgation, le 17 janvier 2002.
LOI n° 2002-73 du 17 janvier 2002, de modernisation sociale
Extrait : notamment l'Article 178
Après l'article 6 quater de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, il est inséré un article 6 quinquies ainsi rédigé :
« Art. 6 quinquies. - Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
« Aucune mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la formation, la notation, la discipline, la promotion, l'affectation et la mutation ne peut être prise à l'égard d'un fonctionnaire en prenant en considération :
« 1° Le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visés au premier alinéa ;
« 2° Le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice visant à faire cesser ces agissements ;
« 3° Ou bien le fait qu'il ait témoigné de tels agissements ou qu'il les ait relatés.
« Est passible d'une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé aux agissements définis ci-dessus.
« Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de droit public. »
Sinon, en cas de problème grave, saisir la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) elle vient d'être créée pour cela 08 1000 5000
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Arkantos62
- Messages : 138
- Enregistré le : mer. 17 janv. 2007 10:17
Dsl j'avais oublié la question essentielle
Merci pour vos réponses tres rapides, cela me fait plaisir : MAIS SUIS JE OBLIGE D'ALLER DANS SON BUREAU SI IL M'Y CONVOQUE ???
Ecoutes...
(Guyanaju a raison aussi : obeir ! ouic'est une obligation du fonctionnaire)
Mais si c'est si flippant que ça, tu dois absolument t'en ouvrir lors d'un entretien avec le DRH, accompagné d'un membre du syndicat pourquoi pas !
car si un cas d'harcèlement est avéré, ta démarche de résolution du problème à l'amiable, au préalable, par la voie hiérarchique (DRH) sera indispensable dans une éventuelle procédure.
Fais en sorte de consigner par écrit les termes de tes entretiens avec ce chef, surtout s'ils sont insultants, afin d'en gader trace et de les communiquer plus haut.
J'ai une ancienne collègue dans la même situation, qui a fait sur plusieurs semaines, des "rapports d'incident" qu'elle transmettait régulièrement à sa hiérarchie, sous couvert de son chef (le fauteur de trouble) : bilan la DRH et le Maire ont réagit et le problème a pu se régler à l'amiable avant la procédure..
Il faut de toutes façons agir, c'est une certitude...
(Guyanaju a raison aussi : obeir ! ouic'est une obligation du fonctionnaire)
Mais si c'est si flippant que ça, tu dois absolument t'en ouvrir lors d'un entretien avec le DRH, accompagné d'un membre du syndicat pourquoi pas !
car si un cas d'harcèlement est avéré, ta démarche de résolution du problème à l'amiable, au préalable, par la voie hiérarchique (DRH) sera indispensable dans une éventuelle procédure.
Fais en sorte de consigner par écrit les termes de tes entretiens avec ce chef, surtout s'ils sont insultants, afin d'en gader trace et de les communiquer plus haut.
J'ai une ancienne collègue dans la même situation, qui a fait sur plusieurs semaines, des "rapports d'incident" qu'elle transmettait régulièrement à sa hiérarchie, sous couvert de son chef (le fauteur de trouble) : bilan la DRH et le Maire ont réagit et le problème a pu se régler à l'amiable avant la procédure..
Il faut de toutes façons agir, c'est une certitude...
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Arkantos62
- Messages : 138
- Enregistré le : mer. 17 janv. 2007 10:17
Merci
Encore merci à vous pour vos conseils, super ce site, on a toujours des réponses aux questions que l'on pose. merci encore
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Arkantos62
- Messages : 138
- Enregistré le : mer. 17 janv. 2007 10:17
Du nouveau
J'ai fini par allez voir mon chef de service dans son bureau (il m'en avait donné l'ordre par téléphone), donc je suis descendu, et la le ton a monté tout de suite, il a crié "comme un putoit" (passez moi l'expression), il m'a dit que "j'étais payé pour ne pas faire grand chose", m'a lancé ma fiche de notation en me disant "signe ça" (ce que j'ai refusé de faire) la note était de 14,50 alors qu'après l'altercation elle est descendue à 13,50. Il a d'ailleurs failli en venir aux mains mais un collègue l'a retenu une fois de plus.
Est je le droit de refuser de signer ma fiche de notation ?
Je ne peux presque rien prouver car il fait tout en hyprocrite, derriere mon dos ?
Actuellement il ne signe plus mes demandes de récupération d'excédent compteur ou de congés et me dit par exemple : "ben tu es la" ? mais il me laisse dans le doute, je luis dépose mes demandes sur son bureau et il ne me dit pas si il les signent ou non ?
Actuellement il est en train de se mettre tout le personnel de la mairie a dos, mais je suis le seul à me manifester, il n'accepte pas qu'on lui dise "non"...., il refuse toute demande venant des élus.
Bon boulot me plait et je ne désire surtout pas demander de mutation alors que faire, le harcelement sera presque impossible à prouver.
QUE FAIRE ???
Est je le droit de refuser de signer ma fiche de notation ?
Je ne peux presque rien prouver car il fait tout en hyprocrite, derriere mon dos ?
Actuellement il ne signe plus mes demandes de récupération d'excédent compteur ou de congés et me dit par exemple : "ben tu es la" ? mais il me laisse dans le doute, je luis dépose mes demandes sur son bureau et il ne me dit pas si il les signent ou non ?
Actuellement il est en train de se mettre tout le personnel de la mairie a dos, mais je suis le seul à me manifester, il n'accepte pas qu'on lui dise "non"...., il refuse toute demande venant des élus.
Bon boulot me plait et je ne désire surtout pas demander de mutation alors que faire, le harcelement sera presque impossible à prouver.
QUE FAIRE ???
bonsoir, le mieux est que tu te rendes de suite en temps libre à la DRH de ton centre de gestion territoriale, que tu formules par écrit tous les fais et gestes, et malheureusement pour toi, la notation, faudra bien que tu la signe, c'est ta carrière qui est en jeu, c'est ce qui te permet de t'élever en grade, donc signe bon gré mal gré, l'année prochaine, ça ira mieux si tu signales cet prise en grippe que tu as avec ton chef! faut que ça cesse, parfois il arrive que l'on peut incriminer en ta personne aussi, il suffit que l'on te dise que tu sois lent au travail et ça te poursuit pour la vie! 
Bonjour, je suis content d'être sur un site d'interêt public