bonjour Cajumélie,
toi aussi je vais t'adresser une carte de membre du club des "C" exploités.
J'avoue quand même que pour l'instant c'est toi qui a la palme, tu es C, tu remplaces un A et en plus tu n'as pas de régime indemnitaire ... allé, dis nous qu'en plus tu fais des heures sup sans les récupérer et je te met au tableau d'honneur.
Ne prends pas mes propos pour du mépris bien au contraire, mais je crois qu'à un moment il faut dire stop !
Et pour remédier à cette situation il y a peu de solutions :
1) passer les concours, mais après l'obtention fastidieuse et l'inscription sur la liste d'aptitude encore faut il que l'élu accepte de te nommer (ben vi il est perdant lui dans l'histoire il va devoir puiser dans le bas de laine et rien ne va changer sur la qualité du travail)
2) Voir la promotion interne ... mais les quotas et les nominations sont là pour freiner les ambitions les plus aiguisées (bon c'est vrai, tous les 10 à 15 ans le législateur ouvre les vannes à promotion interne car il se rend bien compte que la méthode antédiluvienne des concours ne permet pas de faire face au besoin des collectivités)
3) Le régime indemnitaire. Il n'a pas été inventé pour rémunérer un agent "C" comme un agent "A". Dans la tête du législateur il est impossible qu'un "C" fasse le travail d'un "A", à juste titre d'ailleurs.
4) Enfin la dernière solution : rendre son tablier et revenir à la base de sa fonction et donc faire uniquement que du travail répondant aux critères et aux prises de responsabilités de sa catégorie. Alors là c'est pas facile à faire passer dans les têtes ! Pour soi d'abord, car on ruine les efforts de plusieurs années et ça c'est dur à avaler. Pour la hiérarchie ensuite qui voit ça d'un très mauvais oeil car elle s'était habituée depuis des années à ce doux confort car "ça marchait très bien comme ça", tu m'étonnes John, et en plus c'était hyper pas cher et l'agent fermait sa bouche.
5) quitter sa structure pour migrer vers une autre et un poste plus en adéquation avec son grade ... et surtout ne pas refaire la même erreur d'accepter des responsabilités sans contrepartie.