La Commune pour laquelle je travaille va ouvrir l'année prochaine une nouvelle crèche. Les travaux vont se terminer l'été prochain (si tout va bien...) et l'ouverture interviendrait à la fin 2022. Les marchés de travaux ont tous été computés entre eux pour déterminer le seuil de procédure. Nous sommes actuellement en train de préparer les achats de fourniture pour équiper cet ouvrage. Dans ce cadre, j'ai bien noté qu'il faut cumuler le montant total de toutes les fournitures à acheter pour déterminer le seuil de procédure à adopter : on cumule les produits qu'on peut acquérir via un marché existant avec les fournitures non couvertes par un marché. (Mais là, je commence à avoir un doute s'il faut prendre en compte des dépenses que l'on peut commander via des marchés "récurrents" existants).
Ces fournitures sont :
- Mobilier administratif (marché existant)
- Meubles et équipements de cuisine (marché à lancer)
- Bonbonnerie (marché à lancer)
- Informatique et téléphonie (marché existant)
- Matériel Hifi (marché existant)
- Buanderie, machine à laver, sèche linge (marché à lancer)
- Mobilier spécifique pour salle d'accueil et d'entretien (professionnels/parents) : marché à lancer.
- Jeux extérieurs (tobogan, cabanes...) :marché existant
- ...
Premièrement, cette procédure vous parait-elle conforme avec le droit de la commande publique ? Mais surtout, je me demande jusqu'à quel niveau de fourniture il faut descendre ; faut-il y ajouter les fournitures en jouets, livres, couverture, draps, assiette, verres, couverts... Bref tout le "petit équipement" ?
Je suis un peu perdu car je crains qu'en cumulant "trop", on rentre trop dans le détail (au risque en plus d'en oublier), et qu'on arrive, progressivement à une procédure trop contraignante par erreur.
Existe-t-il une ou des règle(s) sur ce sujet (exemple : notion de dépense "durable" d'investissement vs dépense "consommable" de fonctionnement, mais a priori, je crois que la règlementation des marchés ne fait pas de distinction à la différence de la comptabilité) ? Comment acquérir des bien pour lesquels il n'y a pas de marché sur la famille "récurrente" ?
Peut-être connaissez vous aussi des textes règlementaires sur une "bonne computation" des seuils sur les fournitures liées à un ouvrage ?
Cette notion est difficile à appréhender et à bien expliquer, notamment à sa hiérarchie lors des préparations budgétaires/marchés...

Je vous remercie vivement pour le temps que vous pourriez m'accorder pour répondre à ces quelques interrogations et donc pour tous les conseils que vous auriez à me donner,
Bien cordialement,