Je remonte ce sujet car plus je lis cet arrêt et le cas qui me préoccupe et plus je mélange les choses.
1- La division primaire permet à un propriétaire de diviser une partie de son terrain au profit d’un tiers-constructeur après que ce dernier ait obtenu un permis de construire.
Questions: qu'entend on par "diviser" ? (obtention d'une DP de division, ou matérialisation de la division sur le terrain, ou enregistrement de la division au service du cadastre et son apparition sur le plan cadastral, ou signature de l'acte authentique de cession de la partie de terrain)
2- L'arrêt du CE du 12/11/20 nous dit bien que l'instruction à l'échelle du terrain avant division s'applique en division primaire comme en division "classique" de lotissement ?
3- J'ai le cas suivant, que je détaille pour plus de compréhension :
+Mme A, Mme B et une SCI divisent leur terrain en 3 lots dont 2 à bâtir, elles obtiennent pour ça une non opposition à DP en novembre 2020. L'arrêté reporte les dispositions du R.151-21 (instruction à l'échelle du terrain initial) car le PLUi ne s'y oppose pas.
+Mme. A dépose un PC pour la construction d'une maison sur 1 lot à bâtir en mai et l'obtient en juillet.
+M. T dépose un PC pour la construction d'une maison sur le 2e lot à bâtir en juin et l'obtient en septembre.
+Or un recours contre la DP est déposé au TA et soulève "cette règle (posée par le CE) est une exception à celle applicable dans le cas d’un lotissement. Il serait en effet illogique que la règle soit différente dans le cas où un terrain est divisé préalablement à la construction des lots. La division ayant eu lieu, chaque propriétaire dispose de sa parcelle et donc de « son » assiette foncière, sur le fondement de laquelle la commune se réfère pour étudier la compatibilité du projet aux règles du PLU. Aussi, le fait que le PLU ne s’oppose pas à la règle posée à l’article R151-21 du C.Urb. n’a aucune conséquence sur le régime du lotissement. L’arrêté du 13 novembre 2020 est illégal et sera annulé."
J'avoue que je ne perçois pas bien où l'avocat veut en venir et en quoi reporter les termes du R.151-21 rend notre arrêté illégal puisqu'il est bien applicable au cas d'espèce.
Merci d'avoir lu ce pavé un vendredi à 17h50
