Au Département de l'Isère l'application du RIFSEEP en juillet 2019 a été dévastatrice pour certains personnels: les salaires des certains catégories A ont vu leurs IFSE amputés de 400€ et passer en indemnité de maintien. Ce qui au nom de l'équité entre filières administrative et technique a créé un gros souci d'équité entre les "anciens" et les nouveaux venus, mais surtout qui a représenté -400€ sur les salaires des recrutements. Et depuis il est impossible de trouver de nouveaux agents dans certains domaines.
Pour répondre à ce problème de recrutement, certains métiers se sont vus gratifiés d'une prime de "métier en tension" de 300€, et logiquement tous les agents y ont droit, anciens comme nouveaux venus.
Le problème arrive avec la paye de janvier 2020. La mise en place de cette prime de métier en tension est d'abord faite par les RH et elle s'ajoute donc sur la fiche de paye, sans entamer l'indemnité de maintien. Le DGA qui avait communiqué sur le sujet avait pourtant indiqué que la prime serait soustraite de l'indemnité de maintien. Il en ressort que celui qui a raison est toujours le chef, et que la prime de métier en tension sera bien soustraite de l'indemnité de maintien, malgré l'avis initial de la RH.
Face à tout ça, les agents sont bien désemparés.
La question est, quelle est la légalité de ce genre de grande manipulation ?
Vers qui se tourner quand des tours de passes passes comme ça sont faits au mépris des agents ? Et surtout avec une forte suspicion d'illégalité vu la tournure qu'a pris les événements.
Merci de vos lumières

Philippe