Bonjour à tous,
Voici venu le moment de revendre le bout de parcelle qui ne nous est pas utile !
J'ai donc appliqué le principe de rétrocession conformément à l’article L213-11 du Code de l’Urbanisme.
J'ai envoyé en lettre recommandée avec AR une proposition de rachat du bien à l'ancien propriétaire et au même prix qu'il nous l'a vendue (accusé de réception bien reçu). Sans réponse de sa part et le délai de deux mois étant dépassé, son silence vaut renonciation.
Je suis donc en train d'écrire au couple qui devait l'acquérir (l’article R.213-19 du Code de l’Urbanisme) sauf que :
- sur la DIA, Monsieur est domicilié à l'adresse X, Madame à une adresse Y
- lors de la procédure de préemption, le courrier les informant que nous préemptions nous est revenu pour Monsieur au motif qu'il n'habitait pas à l'adresse indiquée (donc si je renvoie à cette adresse, le nouveau courrier va encore nous revenir)
- depuis je sais qu'ils ont vendu leur maison (via une autre DIA) donc si j'écris à l'adresse indiquée pour Madame sur la DIA, ça va nous revenir aussi comme NPAI (n'habite pas à l'adresse indiquée)
Donc je vais envoyer "bêtement" le courrier aux deux adresses en sachant qu'elles ne sont plus bonnes mais en respectant la procédure. Mais ensuite, suis-je tenue d'essayer de trouver leur nouvelle adresse et de leur faire parvenir par tous moyens notre proposition ? (j'en doute mais je voudrais votre avis). Car dans l'annuaire, j'ai trouvé Madame (ou son homonyme) dans la ville voisine.
Enfin, une fois que les courriers nous seront revenus NPAI, et sans attendre deux mois de fait, puis-je chercher un nouvel acquéreur et proposer un prix plus élevé qu'à l'acquisition ? (pour imputer les frais notariés et de bornage par exemple, c'est une idée !!)
Merci beaucoup par avance de votre éclairage
