"Ne vous laissez pas envahir pour les choses qui n'en valent pas la peine "!
Celui qui se fait harceller se laisse envahir souvent car justement pour lui son travail est une chose importante qui vaut la peine alors lu dire qu'il a une famille et que il est en bonne santé c'est sympa,mais est-ce une raison de laisser faire se mode de management ?
Je suis passée par des moments très difficiles dans mon boulot. A tel point que je me suis souvent dit qu'un platane serait le bienvenu... Et bien souvent, j'en ai frôlé, des platanes. Je connais donc parfaitement la situation où on ne voit plus que le noir au point d'oublier qu'on est une personne digne d'intérêt...
Je suis donc bien placée pour redire ce que j'ai écrit. Prenez de la hauteur. Vous n'avez qu'une vie et ne vous la laissez pas pourrir par des cons !
Bonjour,
Je suis en train d'en "sortir", j'espère au plus vite, de cette situation de harcèlement dans une collectivité importante (3000 agents)... Après des mois de doutes, de remises en cause, d'isolement... Je n'imaginais pas en être un jour victime, je ne connaissais pas la manière insidieuse dont cela arrivait. J'ai lu, beaucoup, sur la manipulation. J'ai cherché à me trouver un "dérivatif", le sport (la seule chose qui a pu me permettre de dormir, parfois). J'ai enfin compris par je ne sais quel miracle, que la victime c'était MOI. J'ai enfin compris que la seule solution était de partir, malgré moi, mais ma vie est plus importante que leurs mesquineries. Quand mes amis m'ont tous dit la même semaine que j'avais beaucoup maigri et qu'ils s'inquiétaient de ne plus me voir, j'ai enfin raconté (un peu) ce qui se passait. Leur accompagnement a été vital, être bien entouré dans ces moments où tout est fait pour que l'on soit seul, c'est primordial.
Et qu'on ne me parle pas de protection fonctionnelle, de prévention, c'est du bla-bla-bla !!
Il en faut du courage pour résister à tout cela !! Mon plus vif soutien aux collègues forumeurs dans cette situation !!
Bonjour a Tous et Toutes,
Je suis nouvelle sur le forum et je decouvre que l'on parle ici du harcelement moral, je fais parti du lot !
J'ai et je subis encore
Apres avoir le deces foudroyant de mon mari d'un cancer, du cancer de mon fils 3 semaines apres, j'ai tout subi seule sous medoc, 6 mois de chimio pour sauver mon fils, depression, en 2007, en 2008 le maire de ma ville me mute dans un centre de loisirs aupres du cimetiere pour moi je l'ai vecu comme une punition, descente au enfer, vu que j'avais dechire mon affectation devant mon chef je suis passee en commission disciplinaire, j'ai eu beau de defendre et d'etre assistee de 4 personnes resultat un blame, 7 mois de depression, apres avoir ete voir. X fois le maire il m'a dit, tu vas au centre de loisirs pendant 6 mois et je te trouve un autre poste et voila cela fait 5 ans je me suis donnee a mon travail probleme de sante epaule dos depression et le comite de reforme ne retient rien, apres changement de maire j'ai redemande vu mon etat de sante pas de poste
Que vais je devenir?
Je vous attends merci
Isa 1312
A isa 1312
J'espère que le changement de maire va t'aider car pour moi le maire est encore là il se retrouvera donc au TA car c'est la seule solution avec le départ de la collectivité
te souhaite bien du courage. Sinon èventuellement tu peux faire constater par des experts que ton état de santé n'est pas compatible avec ton poste puis tu demandes au maire de respecter son devoir de protéfer ta santé et par la suite tu déposes un dossier aux défenseusr des droit car ton maire fait de la discrimination liée à ton état de santé
Il faudrait contacter la HALDE, s'il s'agit de discrimination liée à l'état de santé, ils peuvent intervenir, il faudrait que tu puisses avoir quelques preuves.
Bonjour,
j'ai lu vos témoignages, c'est toujours révoltant de voir ce qui peut arriver alors que nous travaillons dans la fonction publique.
Finalement, on croit que les comportements des harceleurs sont motivés par des facteurs extérieurs qu'on pourrait retrouver dans le privé (la pression en cascade du haut de la hiérarchie vers le bas, avec comme carotte la faute professionnelle ou la promotion), mais en fait cela tient plutôt à la personne.
Ce qui est incroyable, c'est que les harceleurs puissent impunément nuire, et que le moyen d'action du harcelé est finalement limité.
De plus en plus je me dis qu'une solution pour leur renvoyer l’ascenseur, ce serait de les citer. Citer leur nom, dans la presse, sur les murs de votre ville, sur les forums comme ici, pour que les actes commis ne restent pas abstraits, et que ça leur serve de leçon, qu'il aient des comptes à rendre quand certains viendront leur poser la question.
Il n'y a que ça qui pourrait leur faire changer de comportement.
Mais les modérateurs des forums ne le permettraient pas, tout comme la justice de notre pays pourrait se retourner contre celui qui dénonce sans preuve.
Oui, il faut protéger les innocents de la diffamation et des injustices ! C'est un peu comme ça que ça se passe au USA, mais en fait, à y réfléchir, il y a un risque de dérive assez énorme. Aussi je vous recommanderais plutôt cette deuxième solution, pour l'avoir pratiquée :
Si on part du principe que dans ce genre de situation, il vaut mieux en rire (car ça soulage) ou prendre du recul, on ne peut que constater que les victimes sont dans l'impossibilité totale de prendre du recul et d'en rire.
Le fait de n'avoir aucun moyen d'action, cela panique, et on se sent démuni. Se confier à un organisme extérieur (un avocat, un syndicat, une association...) qui nous aide, ça ne soigne pas le mal, on se retrouve suspendu à l'avancée de notre "dossier" ; notre situation, ce que nous vivons, et surtout notre futur est du coup complétement hors de notre champ d'action : on attend que la procédure suive son cours. On attend avec impatience le résultat, et si il est positif, tant mieux.
Ou est le recul ? Combien de temps, de mois ou d'années endurées à attendre un dénouement positif et à ne penser qu'à ça ? Et surtout, sans pouvoir rien faire ?
Il y a 5 ans j'ai aidé un collègue, qui était en pleine situation de harcèlement moral sur son lieu de travail. Il en parlait tout le temps, ça le minait, il hésitait à lancer une procédure contre son employeur, et les syndicats l'aidaient mollement du mieux qu'ils pouvaient/voulaient.
En discutant avec lui, j'ai été étonné que face à une attitude nuisible d'un superieur hiérarchique, une attitude interdite puisque relevant du harcèlement et ayant des conséquences dramatique sur la victime, la réponse soit emprunte de légalité.
On est face à quelqu'un qui ne suit pas les règles, et la victime, elle, doit les suivre. Pourquoi ?
De fil en aiguille, et sans faire d'actes vraiment illégaux, nous en sommes arrivés tout deux à occuper nos soirées dans la préparation d'actions visant à nuire au harceleur de mon collègue. Voici un petit florilège de ce que nous lui avons fait :
- entourer la voiture du harceleur de papier toilette imbibé de sirop de grenadine
- jet de couches pleines de matières fécales sur sa maison
- entartage en pleine rue
- emprunt de câbles d'ordinateur pour le rendre inopérant
- pétards devant sa maison en pleine nuit
- boule puante dans le bureau
- spam en série d'une boite crée pour l'occasion (les spam n’étant pas des courriers accusateurs, juste des spam !) - dans le même genre, utiliser l'adresse pro de cette personne pour l'abonner à des news letters en tout genre -
- prise de rendez vous en tout genre en son nom avec visite du commercial à domicile (pour une nouvelle cheminée, pour des travaux de toiture)
- publication d'annonces en son nom pour vente de tout et n'importe quoi (un tracteur, un poêle, une voiture, etc.)
- accrocher un traineau de casseroles à sa voiture
- variante de l'entartage : l'arrosage avec un gros saut d'eau (bien entendu, il faut être masqué, s'enfuir, etc.)
Alors oui, tout ça est très "borderline", et susceptible de vous faire avoir des problemes avec les autorités.
Mais à bien y regarder deux fois, la prise de risque est très minime, et toutes ces actions ont eu lieu à plusieurs semaines d'intervalles pour la plupart, de manière à ne pas susciter chez le harceleur un dépôt de plainte qui pourrait être pris au sérieux. Certaines ont même été répétées plusieurs fois, comme l'entartage ou les couches. Un minimum de préparation est requis par contre !
Le résultat fut tout se suite stupéfiant, mon collègue a littéralement surmonté son angoisse vis a vis de sa situation. Le harcèlement était toujours là, mais il s'est senti reprendre les rennes de sa vie, juste par ces actions qui sont en fait des enfantillages. La présence de son superieur hiérarchique n’était plus insupportable, car quand il le croisait dans les couloirs, il se sentait lui aussi "puissant" que lui, dans sa capacité de nuisance.
Le fait pour mon collègue de se focaliser sur le fantasme de la prochaine action à l'encontre de son harceleur, de la préparer minutieusement, de la réaliser (avec souvent des quasi filatures !), puis d'en reparler en riant, je peux vous dire que cela a été très positif pour sa santé.
Je disais plus haut que harcelé, on se sent impuissant et dépossédé de sa vengeance. Nuire à son tour à son harceleur, c'est retrouver un moyen d'action pour se venger, ce qui est très sain dans ce cas. Et la prise de recul est venu ensuite d'elle même; la situation était toujours difficile au travail, mais juste dans les faits, pas dans les conséquences psychologique.
Finalement, mon collègue a été muté à sa demande, et on rigole encore de ces enfantillages, qui furent pour lui salutaires même si ils n'ont rien arrangé à la situation de harcèlement. Celle ci est juste devenu beaucoup plus simple à gérer pour la victime.
bonjour, j'arrive à peine sur votre débat que je ne voudrai pas voir se refermer avant une résolution totale de ce problème...
je trouve formidable qu'enfin on aborde ce sujet franchement
il y a déjà eu des tentatives mais assez vite laissées de côté
alors continuons à dénoncer ces situations et ces personnes qui se montrent si indignes sur le plan humain...
je reviens d"un stage "agents de musée" où j'ai appris que dans ce milieu aussi l'indignité sévit : au milieu de tant de jolies et intéressantes choses, on peut aussi se montrer méchant, tiens donc !
alors, quelle en est la cause ? le pouvoir : "je suis mesquin et je peux me voir dans toute ma gloire "? la jalousie: "elle travaille mieux que moi, elle n'ira pas plus loin" ?
on s'en moque un peu après tout... mais on continue à s'indigner et à le dire haut et fort...
je suis d'accord avec vous : on manque de gens courageux en face d'une situation pareille et on est tout seul
enfin, on l'était...
plus maintenant, puisque nous sommes nombreux à vouloir nous indigner contre cet état de fait que des personnes qui ne sont pas à leur place veulent instaurer...
on continue à s'indigner, ok ??
et je crois que des stages de formation CNFPT devraient l'aborder de front !
à vous lire encore - faites passer le mot, ce post ne doit pas s'arrêter jusqu'à la résolution totale et définitive;
des juristes par ici svp ? pour mettre en place une action de groupe ?
Robin, je trouve formidable ce que vous avez fait ton collègue et toi, même si ça paraît insignifiant et idiot à certains.
Il a eu de la chance de t'avoir pour le soutenir, ça évite de sombrer, et cela permet de prendre du recul.
Voir qu'on est compris, c'est important dans ce genre de situation où l'on a tendance à se déprécier, à culpabiliser.
Perpette, sans être défaitiste, et pour avoir vécu cette situation qui n'est pas terminée, je doute qu'il y ait une solution mirable, à part se battre
de toutes ses forces. On se retrouve souvent très seul. Il faut avoir une sacrée force de caractère pour se redresser et repartir.
bonjour
on constate que la loi du silence commence à se lever alors parlez et n'hésitez à participer à ce post ce problème touche tout les agents aussi bien les C que les B ou les A
alors profitez de ce forum
Le titre de ce sujet était : "harcèlement : du nouveau". Eh bien sur le terrain, je ne vois aucun changement, où est le nouveau ?
Chaque agent doit se battre tout seul dans son coin, il n'y a aucune prise en compte de la souffrance, le harcèlement continue, rien ne change !
Le tribunal correctionnel de Toulon a condamné ce vendredi Gabriel Tambon, maire du Castellet, reconnu coupable de harcèlement moral envers deux employés communaux, Mme Lombardi et M. Mazin.
Il a été condamné à la peine maximum, soit un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve de trois ans avec exécution provoire et interdiction d'exercer sa fonction de maire pendant trois ans.
Gabriel Tambon a en outre été condamné, sur ses deniers personnels à payer 15.000 euros d'amende au Trésor Public ainsi que près de 88 000 euros de dommages et intérêts aux deux victimes.
Me Gadet, avocat de Patrick Mazin, a salué une décision "exceptionnelle".