HARCELEE ET DEPITEE

[SHARLEEN]

Durand des mois, j'ai subi les agissements déplacés de mon supérieur hiérarchique direct, à savoir : injures, mépris, brimades, discrédits auprès de mes collègues, rétentions d'informations, absences de consignes, etc... jusqu'à la fameuse insulte (en forme de blage) cela semble t il passe mieux car si vous ne l'acceptez pas, vos avez un manque évident d'humour... Bref, quelques jours plus tard, j'ai craqué en été mise en arrêt maladie. La hiérarchie étant informée de ces comportements et malgré mes relances incessantes par téléphone, j'ai du attendre plus d'un mois 1/2 afin que celui-ci soit convoqué. Ni par le Président de la Collectivité, ni par son Vice-Président délégué au Personne, ni par le DGS mais simplement et uniquement la responsable du personnel qui lui a rappelé que l'on n'insultait pas les gens dans le milieu professionnel et puis une petite lettre sans doute informel et tout était terminé pour lui....Aucune sanction. En revanche, ma demande de changement d'affectation a été refusée et que je devais donc "retravailler" avec lui à mon retour. Je pensais naivement que la collectivité avait obligation de soutenir une employée face à ce type d'agissements. Maintenant, l'on me dit que c'est moi qui est refusée toute sanction. Une question : est-ce à l'employée d'indiquer à sa hiérarchie la sanction à prendre ? Par téléphone, cette question m'a été posée lorsque j'ai indiqué qu'il s'est fait tapoter sur le doigts et qu'il doit bien rigoler. La responsable du personnel m'a demandé ce que je voulais et notamment si je voulais qu'on le fiche à la porte. J'ai répondu par la négative. Et maintenant, l'on me dit que c'est moi qui est refusée toute sanction. Le résultat : il n'a pas été sanctionné. En revanche, je suis sanctionnée à devoir continuer à travailler avec lui. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous des idées pour avancer dans cet imbroglio ? Merci à vous tous et toutes.

[piperad]

Bonsoir SHARLEEN. dans votre récit ,je vois le genre de situation que vous vivez.
Pour ma part,j'ai vécu un certaine situation peu enviable comme la votre,j'ai été en longue maladie pendant deux ans suite à un soucis neurologique,un jour j'ai repris travaille bien entendu sur un aspect différent ,n'étant plus l'agent corvéable à volonté ,l'agent qui n'étais pas d'accord ,qui ne disait plus oui à tous,ayant vu la mord de prés ça a changé ma mentalité.
Mais le cher chef de service que j'avais, ne l'accepter pas de la même oreille,j'ai même été convoqué dans son bureau pour me demander comment il devrait faire avec que des cotorep comme moi dans son lycée .Ce monsieur a de la chance d'être en bonne santé.
Un jour j'ai reçu chez moi par courrier,un avis de promotion et ce cher intendant refuser dans l'observation cette promotion car j'avais put bénéficier d'un aménagement strict de mon poste de travail et que j'avais aussi une mauvaise santé,je signale que je travaillais dans un lycée .Un an après il à remis la même chose.
Il faut savoir qu'un agent TOS a une double autorité ,une autorité hiérarchique qui est d'un ministère(l'éducation) et que son autorité administrative qui est le conseil régional ou général ,et quand vous eu avez des soucis comme les miens,c'est pas évident car votre autorité administrative n' a aucun pouvoir sur les personnel dépendant d'une autre administration.
Pour moi ,la chance que j'ai eu ,étais les écrits que j'ai tous photocopier ,les fameuses promotions,que j'ai toutes eux.
J'ai attendu deux ans pour l'avoir a son jeux ,car dans ma situation,il me rester plus qu'a faire intervenir la Halde et le TA et aussi les assos qui défendent l'intégration de l'handicap.
J'ai eu une deuxième longue maladie,je suis passé par de dur situation,malheureusement pour lui (le méchant monsieur qui se croyait à l'époque des seigneur(ça existe))qui est habitué à gagné,n'a pas eu de chance cette fois ci.
j'ai repris mon travail depuis sur un autre emploi,suite à un reclassement professionnel demandé par moi même ,je ne travail plus dans ce lycée,car mon autorité administrative ne souhaite pas que je retravaille avec cet individu.
Alors si vous avez des écrits ,n'hésitais pas.
Bon courage

[pissenlit]

Bonjour SHARLEEN,

Je comprends tout à fait votre situation. Travaillez-vous dans une collectivité ? et sur quel poste ? Un conseil : toujours faire des écrits en décrivant les faits et gestes. Si vous avez des témoins leur demander de faire des écrits, les envoyer en recommandé au plus haut de votre hiérarchie et faire des copies. (pas seulement au responsable des services).

Bon courage pour la suite.

[coquelicot76]

Bonsoir Sharleen,
La collectivité se doit de vous protéger et donc de vous écarter de votre harceleur en vous proposanrt un autre poste.. mais apparemment vous-aussi... vous êtes "petite" et votre "harceleur est grand"et il joue dans la cour des grands qui sont au-dessus de vous...Moi, j'ai eu la chance d'être soutenue par ma DGS;;
Même conseil que Pissenlit : faire un courrier en recommandé avec accusé (courrier écrit au temps conditionnel !).. prenez votre temps pour l'écrire, le rectifier....

Sinon, il ne vous reste plus qu'à chercher à muter...

Bon courage.
Amicalement.

[juju93]

Bonjour et meilleurs voeux à tous,
Je ne vois pas la raison pour laquelle charleen devrait s'orienter vers une mutation alors que dans cette affaire elle est victime. Le harcèlement au travail n'est pas facile à démontrer, il faut réunir un grand nombre d'éléments pour mettre en cause son auteur. Face à l'abandon et la lâcheté des collègues souvent témoins dans pareil cas, vous vous trouvez quand même isolé, en deux mots le pot de fer contre le pot de terre. Il serait facile de mettre un terme à ce type de comportement odieux mais où est le soutien nul part puisque la hiérarchie au plus haut niveau ferme les yeux ou alors minimise les faits, normal il ne faut pas mettre l'administration dans une mauvaise position.
J'ai vu des collègues suspendus et révoqués pour avoir porté plainte auprès du Procureur de la République, et oui, dans une certaine filière qu'est la mienne il ne faut pas manquer de "LOYAUTE", même si les faits sont là pour vous donner raison.
Rassembler des preuves "des écrits, des témoignages" oups ! Saisir la hiérarchie, DRH, puis DGS puis au-delàs, aïe, aïe et aië, qui va freiner ? En dernier recours "le grand maître" lequel, n'en doutez pas, renverra votre réclamation dans le cheminement inverse.
Cherchez de l'aide extérieure, il y a des organismes très spécialisés dans ce domaine pour vous aider. N'hésitez pas si votre administration ferme les yeux à aller plus loin et demander réparation sur les préjudices encourus.
Bonne continuation à tous.

[coquelicot76]

Bonsoir Sharleen et Juju93,
Juju93, vous proposez que Sharleen se batte : c'est honorable mais à quel prix ? Elle risque d'y laisser des plumes et conserver un arriéré lourd , très lourd !
A vous de voir Sharleen, la balle est dans votre camp !
Amicalement.
Coquelicot76

[Jeremia]

Bonsoir Sharleen,

J'ai été victime de harcèlement gravissime : retrait de tout travail, montage photo dégradant, menaces de violences physiques et menaces morales, mutée à plusieurs reprises, alors que j'étais au plus haut de la hiérarchie, dans des postes sans contenus, inférieurs aux postes que j'ai eus en débutant ma carrière. L'employeur est allé jusqu'à me priver d'argent pendant la maladie qui a suivi trois ans d'enfer absolu, ce qui a fait que je ne pouvais parfois plus me soigner, ou manger correctement. Dans l'indifférence générale. Les autres détournent les yeux, alors que s'ils dénonçaient, ce genre de choses ne pourraient plus réussir.

J'ai voulu me défendre et me battre. Résultat : les avocats successifs se sont faits "achetés" d'une façon ou d'une autre, les syndicats successifs, idem. Tous les collègues ou presque ayant contribué au harcèlement de façon active s'en sont bien sortis. Le harceleur était maqué politiquement et appartenait à certains réseaux. J'ai perdu toutes mes économies, et en plus ma réputation et le fruit d'années de travail, dont s'est emparé le harceleur.
J'ai eu les pires problèmes avec la médecine du travail, qui mentait sur son rôle prétendant ne pas être en charge des malaises d'ordre moral, et soutenant à mort l'employeur, même l'inspection de la médecine du travail, que j'ai saisi aussi, était en collusion.
J'ai saisi des asso spécialisées, elles n'ont pas répondu, elles n'ont apporté aucune aide, ni juridique, ni technique, rien, le vide absolu. Elles font de la pub mais ne servent à rien, sauf à faire discuter entre eux des harcelés, ce qui est déjà pas mal. La Presse a parlé de mon affaire, sans aucun résultat.

N'espérez rien, aucune aide, vous serez seule pour vous battre, et comme les tribunaux sont composés de fonctionnaires, ne croyez pas qu'il s''agit d'une véritable justice.

Il faut réfléchir : soit vous supportez de travailler tous les jours avec un idiot pervers et incompétent, qui ne changera jamais, que la hiérarchie laisse fonctionner, et vous attendez qu'un jour il parte ou que la hiérarchie devienne meilleure... Cela demande énormément de force mentale, et un très grand contrôle de soi. C'est même quasimen IN humain...
Soit ça vous rend malade et si c'est le cas, vous avez tout à perdre.

Aussi, tant que vous êtes bien, changez d'employeur, sans parler de vos recherches d'emploi.

[lio]

comme les tribunaux sont composés de fonctionnaires, ne croyez pas qu'il s''agit d'une véritable justice.

heureusement que les magistrats sont des fonctionnaires. la justice est d'intérêt général.

j'ai du mal à croire que ceux que vous citez soient tous à blâmer (collègues, hièrarchie, syndicats, avocats, médecins du travail, inspecteurs du travail et associations), ça fait beaucoup.

pour résoudre un conflit il faut souvent que toutes les parties acceptent de se remettre en question.

[Jeremia]

Vous avez du mal à y croire parce que soit vous n'avez pas vécu cela, soit vous avez encore des illusions, parce que si vous rencontrez ce que j'ai rencontré et vis encore, tout votre monde s'écroulerait ! tout ce que vous pensiez être fiable !
J'ai vécu point par point tout ce que je vous décris, et pire encore. Il y a des choses qu'on ne peut pas écrire. Il n'y a ni justice ni démocratie ici. Que des intérêts privés, soutenus par des copinages et des réseaux.
Comme aucun acteur ne joue son rôle, ne porte plainte devant les tribunaux avec la victime ou à la place de la victime, il n'y a pas de solutions pour les harcelés de la FPT.

[gobinus]

Entièrement d'accord avec toi Jérémia.
Je me bats mais je doute fortement de la suite....
Saisine du TA, déjà un an...
J'ai aussi du mal à croire en la justice... mais je ne renoncerai pas.
Je ne crois plus non plus aux syndicats.
Ne pourrait on pas se mobiliser pour dénoncer ce fléau ?