Bonjour à tous..
Quelqu un peut il me dire qu elle est la température minimum autorisée en classe maternelle pour travailler..
Je m explique... Ce matin dans ma cl 14 degrés , celle de ma collègue 11 degrés... Chauffage en panne depuis plusieurs jours et ils l ne trouvent pas la panne ou ne veulent pas faire intervenir un professionnel..
Pouvons nous utiliser notre droit de retrait sous prétexte que notre santé ainsi que celle des élèves sont en danger
Si oui, pouvez vous me donner le protocole svp
Merci à tous
Temperature minimum d une classe maternelle
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Re: Temperature minimum d une classe maternelle
Sincèrement, vous passez discrètement le message aux parents d'élève que vous avez repérés comme les plus virulents, et le chauffage sera rapidement remis en route !
Pour répondre à votre question, la température de confort dans une pièce où on est assis et où on ne bouge pas beaucoup est de 21 degrés selon les recommandations de l'INRS.
...
Maintenant je suis d'une génération où les salles de classes étaient "chauffées" par un poêle à mazout dans un coin, avec de grandes vitres simple vitrage, et nous avons survécu.
Pour répondre à votre question, la température de confort dans une pièce où on est assis et où on ne bouge pas beaucoup est de 21 degrés selon les recommandations de l'INRS.
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Maintenant je suis d'une génération où les salles de classes étaient "chauffées" par un poêle à mazout dans un coin, avec de grandes vitres simple vitrage, et nous avons survécu.
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Samildanach
- Messages : 62
- Enregistré le : ven. 15 oct. 2021 14:24
Re: Temperature minimum d une classe maternelle
précision très tardive, mais au cas où : la température maximal (théorique) d'une salle de classe est de 19°C
Re: Temperature minimum d une classe maternelle
Ah, ce n'est pas ce qui est écrit :
https://www.inrs.fr/actualites/confort- ... tique.html
En moyenne, ce n'est pas "maximum". Et pour ma part je faisais référence aux recommandations INRS :(...) fixées en moyenne à 19° C
https://www.inrs.fr/actualites/confort- ... tique.html
Pour diminuer leurs dépenses énergétiques en hiver, certaines entreprises peuvent décider d’activer le chauffage lorsque la température des bureaux est inférieure à 19 °C. Pour assurer de bonnes conditions de travail, l’employeur doit assurer une ambiance thermique adaptée à l’activité physique des travailleurs. Et pour un travail de bureau, en période hivernale, la température de confort thermique se situe autour de 21 à 23 °C.
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Samildanach
- Messages : 62
- Enregistré le : ven. 15 oct. 2021 14:24
Re: Temperature minimum d une classe maternelle
Je ne discute pas ici du bien fondé des limitations ou recommandations de températures, qui peuvent faire l'objet de bien des débats (santé/productivité/économie d'énergies/balance commerciale de la France/réchauffement climatique/RPS/pérennité du bâtiment....).
Néanmoins du point de vu du droit nous avons un décret qui dit "les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d'inoccupation définies à l'article R. 241-27, fixées en moyenne à 19° pour l'ensemble des locaux affectés à un usage autre que l'habitation et compris dans un même bâtiment".
Le terme de moyenne s'applique ici à la notion "d'ensemble de locaux" pour permettre par exemple dans un même bâtiment d'avoir les pièces au sud à 20° et celles au Nord à 18° afin d'éviter que 19 soit la limite haute et que certaines zones du bâtiment se retrouve à 15.
Et en hiérarchie des normes notre décret est bien au dessus de recommandations de l'INRS.
Cela dit avec la finesse de régulation permises par certains systèmes de production de chaleur dans des bâtiments à faible inertie, il est effectivement envisageable d'avoir des circulations à 17° et des classes à 21°. On peut alors se poser la question de la façon dont est à appréhender la moyenne : rapportée au volume des pièces? au nombre des pièces? à leur surface? avec une pondération en fonction de pas de temps...?
Après en réalité de terrain une grande partie des gestionnaires techniques de bâtiments achètent la paix sociale en chauffant à 20° minimum. Le + ou le moins relèvent de débats sociétaux ou politiques
Enfin pour revenir plus particulièrement au message initial, le droit de retrait ne peut être exercé qu'en cas de mise en danger grave et imminent pour la santé ou la sécurité de l'agent. Je n'ai jamais trouvé de jurisprudence confirmant ce danger pour de simples températures faibles (ce qui peut en revanche être le cas pour de travail en entrepôts frigorifiques sans équipement adapté, mais nous sommes alors sur des plages de température permanente de 0° à 10°c). Donc nous ne sommes pas dans le cadre du droit de retrait (ce qui n'empêche pas de saisir un syndicat pour mettre en avant des conditions de travail inacceptables par exemple).
Néanmoins du point de vu du droit nous avons un décret qui dit "les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d'inoccupation définies à l'article R. 241-27, fixées en moyenne à 19° pour l'ensemble des locaux affectés à un usage autre que l'habitation et compris dans un même bâtiment".
Le terme de moyenne s'applique ici à la notion "d'ensemble de locaux" pour permettre par exemple dans un même bâtiment d'avoir les pièces au sud à 20° et celles au Nord à 18° afin d'éviter que 19 soit la limite haute et que certaines zones du bâtiment se retrouve à 15.
Et en hiérarchie des normes notre décret est bien au dessus de recommandations de l'INRS.
Cela dit avec la finesse de régulation permises par certains systèmes de production de chaleur dans des bâtiments à faible inertie, il est effectivement envisageable d'avoir des circulations à 17° et des classes à 21°. On peut alors se poser la question de la façon dont est à appréhender la moyenne : rapportée au volume des pièces? au nombre des pièces? à leur surface? avec une pondération en fonction de pas de temps...?
Après en réalité de terrain une grande partie des gestionnaires techniques de bâtiments achètent la paix sociale en chauffant à 20° minimum. Le + ou le moins relèvent de débats sociétaux ou politiques
Enfin pour revenir plus particulièrement au message initial, le droit de retrait ne peut être exercé qu'en cas de mise en danger grave et imminent pour la santé ou la sécurité de l'agent. Je n'ai jamais trouvé de jurisprudence confirmant ce danger pour de simples températures faibles (ce qui peut en revanche être le cas pour de travail en entrepôts frigorifiques sans équipement adapté, mais nous sommes alors sur des plages de température permanente de 0° à 10°c). Donc nous ne sommes pas dans le cadre du droit de retrait (ce qui n'empêche pas de saisir un syndicat pour mettre en avant des conditions de travail inacceptables par exemple).