Bonjour,
J'aimerais que l'on m'éclaire car malgré mes problèmes de santé et l'absence depuis presque deux ans de mon collègue pour un problème similaire, je me retrouve seul à travailler et je m'épuise.
J'ai 55 ans, j'ai toujours travaillé dans ma vie et j'aime mon travail, mais des soucis de santé sont apparus dernièrement, j'ai des problèmes aux tendons des bras, une épaule me fait régulièrement mal, un genoux.
Mon médecin veut à chaque fois me mettre en arrêt, je ne veux pas, je prend des anti inflammatoire qui me font à force des problèmes d'estomac. Faut aussi savoir que je bénéficie d'un logement de fonction et que mon logement se trouve sur mon lieux de travail avec le passage régulier de mes collègues de travail, ce qui ne me rend pas la tâche facile, si c'est pour être en arrêt et probablement critiqué si je sort je préfère encore travailler.
Mais bien sur à l'évidence un moment ça va coincer je n'aurais plus la force de travailler et je vais devoir me mettre en arrêt.
Sauf que j'ai pas envie de perdre mon logement de fonction, il me reste 6 ans avant la retraite.
J'aimerais qu'on m'explique, si je me met en longue maladie, je perd normalement mon logement de fonction si cela va à l'encontre de la bonne marche du service, bien que cela ne sera pas le cas car apparavant ce logement n'était pas occupé pendant 7 ans pour le même fonctionnement de service, mais le maire aura toujours le dernier mot à mon avis.
Si je me met en CITIS, puis je garder mon logement ?, peu ton m'obliger à me mettre en longue maladie avec probablement un demi traitement au bout d'un certain temps et la perte de mon logement ?
J'approche de la retraite, j'ai pas envie de me retrouver en demi traitement, perdre mon logement parce que j'ai toujours travaillé, même pour deux depuis la longue maladie de mon collègue, je suis très apprécié de ma hiérarchie même du Maire, mais je comprend aussi que chacun tire la couverture de son côté.
Et lorsque l'on sort un arrêt de travail, on ne vous regarde plus de la même façon, j'ai bien vu comment mon collègue a été critiqué depuis son absence.
Que me conseillez-vous ?
Merci de m'avoir lu
CITIS ou congé longue maladie
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Re: CITIS ou congé longue maladie
Bonjour,
A choisir, le CITIS sera toujours préférable au CLM dans la mesure où il vous assure un plein traitement tant que vous n'êtes pas apte à la reprise et ce sans aucune limite de durée. Cependant, il faut dans ce cas que l'administration reconnaisse votre pathologie comme imputable au service ou tant que maladie professionnelle. Cela peut prendre du temps ou ne pas arriver du tout si les instances médicales saisies, et votre employeur public, ne vont pas dans ce sens.
En ce qui concerne votre logement de fonction, vous ne pouvez en perdre le bénéfice que si le maintien de celui-ci nuit au bon fonctionnement du service (remplacement et donc relogement d'un remplacant par exemple). La fin d'une concession de logement reste en tout état de cause contestable devant la juridiction administrative et ce en urgence. Le contrôle du juge administratif en la matière est très concret et le résultat d'une telle contestation dépend donc de chaque situation. La perte de votre logement est donc une hypothèse possible mais pas obligatoire en cas de congé de maladie (CITIS / CLM).
Bien que je comprenne vos craintes professionnelles, si votre état de santé l'exige, il apparaît plus opportun de vous faire arrêter et de solliciter la reconnaissance d'une maladie professionnelle (ou d'un accident de service, mais cela ne semble pas être le cas vous concernant).
A choisir, le CITIS sera toujours préférable au CLM dans la mesure où il vous assure un plein traitement tant que vous n'êtes pas apte à la reprise et ce sans aucune limite de durée. Cependant, il faut dans ce cas que l'administration reconnaisse votre pathologie comme imputable au service ou tant que maladie professionnelle. Cela peut prendre du temps ou ne pas arriver du tout si les instances médicales saisies, et votre employeur public, ne vont pas dans ce sens.
En ce qui concerne votre logement de fonction, vous ne pouvez en perdre le bénéfice que si le maintien de celui-ci nuit au bon fonctionnement du service (remplacement et donc relogement d'un remplacant par exemple). La fin d'une concession de logement reste en tout état de cause contestable devant la juridiction administrative et ce en urgence. Le contrôle du juge administratif en la matière est très concret et le résultat d'une telle contestation dépend donc de chaque situation. La perte de votre logement est donc une hypothèse possible mais pas obligatoire en cas de congé de maladie (CITIS / CLM).
Bien que je comprenne vos craintes professionnelles, si votre état de santé l'exige, il apparaît plus opportun de vous faire arrêter et de solliciter la reconnaissance d'une maladie professionnelle (ou d'un accident de service, mais cela ne semble pas être le cas vous concernant).
Re: CITIS ou congé longue maladie
Bonjour,
Comme l'indique notre collègue, la reconnaissance de la maladie professionnelle serait une bonne chose pour vous, mais cela ne peut pas se faire sans des arrêts de travail !
Une première réflexion vous incombe : les problèmes de santé que vous rencontrez sont-ils selon vous imputables au travail que vous faites ?
Il est clair que si vous avez des douleurs dans les articulations mais que vous n'avez pas de charge à soulever, pas de travail "les bras tendus" ni aucune situation qui pourrait vous abîmer, il y aura peu d'espoirs pour une maladie professionnelle. Si par contre vous faites régulièrement des tâches qui sollicitent les articulations, le lien est POSSIBLE. Mais ce sera toujours difficile à prouver si vous n'avez pas des avis médicaux qui établissent un lien entre vos pathologies et votre travail au quotidien.
Voici les étapes que je vous recommande :
1) faites pour vous même un récapitulatif des pathologies dont vous souffrez, et tentez, sur un schéma ou un tableau, de mettre en lien ces pathologies avec des tâches de votre travail. Il faut que vous-même vous puissiez dire "J'ai mal ici, c'est à cause de tel mouvement ou de telle tâche que je fais régulièrement". Cette étape est primordiale, car cela vous aidera à garder le contrôle sur votre dossier.
2) demandez à être convoqué par le médecin du travail qui suit votre collectivité. Vous pouvez soit demander directement un rdv à ce médecin (ou cet organisme) soit demander à votre service RH de demander le rdv. A vous de voir ce qui fonctionnera le mieux. Montrez lui votre schéma / tableau, et il enregistrera ces éléments dans votre dossier, puis pourra ainsi appuyer une demande de reconnaissance de maladie professionnelle.
3) commencez à répandre autour de vous vos difficultés de santé imputables au travail ! Commencez à dire à vos collègues et responsables hiérarchiques "Ah, quand je fais ce travail, j'ai des douleurs ici ou là", comprenez que ce sera toujours utile de préparer les esprits à votre absence d'une part, et de bien faire constater par vos collègues les difficultés que vous rencontrez. Vous n'avez AUCUN intérêt à dissimuler vos difficultés de santé !
4) lorsque vous obtiendrez un arrêt de travail de la part de votre médecin, demandez lui de l'établir sur le formulaire violet "accident du travail / maladie professionnelle". Certes, il peut être réticent, mais insistez, cela vous fera gagner BEAUCOUP de temps. Votre collectivité devra alors saisir le conseil médical départemental pour statuer sur l'imputabilité de la pathologie au travail, et si vous avez bien préparé le dossier comme indiqué précédemment, cela devrait aboutir favorablement. Vous gagnerez PLUSIEURS ANNEES en procédant de la sorte.
5) tous les arrêts de travail suivants pour les mêmes difficultés devront être des "rechutes" également sur ce formulaire violet.
La reconnaissance de maladie professionnelle vous permettra de ne pas subir de perte de revenu, et vous soulagera sans doute par rapport à toutes vos inquiétudes.
Bon courage toutefois, le chemin n'est pas facile pour les agents publics !
Comme l'indique notre collègue, la reconnaissance de la maladie professionnelle serait une bonne chose pour vous, mais cela ne peut pas se faire sans des arrêts de travail !
Une première réflexion vous incombe : les problèmes de santé que vous rencontrez sont-ils selon vous imputables au travail que vous faites ?
Il est clair que si vous avez des douleurs dans les articulations mais que vous n'avez pas de charge à soulever, pas de travail "les bras tendus" ni aucune situation qui pourrait vous abîmer, il y aura peu d'espoirs pour une maladie professionnelle. Si par contre vous faites régulièrement des tâches qui sollicitent les articulations, le lien est POSSIBLE. Mais ce sera toujours difficile à prouver si vous n'avez pas des avis médicaux qui établissent un lien entre vos pathologies et votre travail au quotidien.
Voici les étapes que je vous recommande :
1) faites pour vous même un récapitulatif des pathologies dont vous souffrez, et tentez, sur un schéma ou un tableau, de mettre en lien ces pathologies avec des tâches de votre travail. Il faut que vous-même vous puissiez dire "J'ai mal ici, c'est à cause de tel mouvement ou de telle tâche que je fais régulièrement". Cette étape est primordiale, car cela vous aidera à garder le contrôle sur votre dossier.
2) demandez à être convoqué par le médecin du travail qui suit votre collectivité. Vous pouvez soit demander directement un rdv à ce médecin (ou cet organisme) soit demander à votre service RH de demander le rdv. A vous de voir ce qui fonctionnera le mieux. Montrez lui votre schéma / tableau, et il enregistrera ces éléments dans votre dossier, puis pourra ainsi appuyer une demande de reconnaissance de maladie professionnelle.
3) commencez à répandre autour de vous vos difficultés de santé imputables au travail ! Commencez à dire à vos collègues et responsables hiérarchiques "Ah, quand je fais ce travail, j'ai des douleurs ici ou là", comprenez que ce sera toujours utile de préparer les esprits à votre absence d'une part, et de bien faire constater par vos collègues les difficultés que vous rencontrez. Vous n'avez AUCUN intérêt à dissimuler vos difficultés de santé !
4) lorsque vous obtiendrez un arrêt de travail de la part de votre médecin, demandez lui de l'établir sur le formulaire violet "accident du travail / maladie professionnelle". Certes, il peut être réticent, mais insistez, cela vous fera gagner BEAUCOUP de temps. Votre collectivité devra alors saisir le conseil médical départemental pour statuer sur l'imputabilité de la pathologie au travail, et si vous avez bien préparé le dossier comme indiqué précédemment, cela devrait aboutir favorablement. Vous gagnerez PLUSIEURS ANNEES en procédant de la sorte.
5) tous les arrêts de travail suivants pour les mêmes difficultés devront être des "rechutes" également sur ce formulaire violet.
La reconnaissance de maladie professionnelle vous permettra de ne pas subir de perte de revenu, et vous soulagera sans doute par rapport à toutes vos inquiétudes.
Bon courage toutefois, le chemin n'est pas facile pour les agents publics !
Re: CITIS ou congé longue maladie
Alors merci pour vos retours,
Effectivement mes douleurs sont en rapport avec mon activité, exemple lorsque je fais une session de débroussailleuse c'est souvent un journée entière voir deux trois jours d'affilé, mes douleurs aux tendons des bras sont amplifié ainsi que mon genoux et mon épaule.
Mon problème est que je ne voudrais pas devoir quitter mon logement de fonction et peu être me retrouver en demi traitement, dans 6 ans je suis à la retraite.
Je pense que pour moi la meilleur solution est une demande de mise en CITIS, d'après ce que je comprend le logement est lié au poste donc apparemment je ne perdrais pas cet avantage, sauf si par la suite mon employeur (Mairie) décide de me mettre en maladie professionnelle, à ce moment là je crois qu'ils peuvent récupérer mon logement.
Donc un citis, le temps de récupérer et au pire le renouveler si me tendons ne récupère pas.
Vous en pensez quoi, c'est jouable ?, je peu très bien le faire passer en accident du travail lors d'une journée ou mes douleurs sont trop intense, j'ai une entorse latéral du bras qui a déjà été confirmée par echographie
Effectivement mes douleurs sont en rapport avec mon activité, exemple lorsque je fais une session de débroussailleuse c'est souvent un journée entière voir deux trois jours d'affilé, mes douleurs aux tendons des bras sont amplifié ainsi que mon genoux et mon épaule.
Mon problème est que je ne voudrais pas devoir quitter mon logement de fonction et peu être me retrouver en demi traitement, dans 6 ans je suis à la retraite.
Je pense que pour moi la meilleur solution est une demande de mise en CITIS, d'après ce que je comprend le logement est lié au poste donc apparemment je ne perdrais pas cet avantage, sauf si par la suite mon employeur (Mairie) décide de me mettre en maladie professionnelle, à ce moment là je crois qu'ils peuvent récupérer mon logement.
Donc un citis, le temps de récupérer et au pire le renouveler si me tendons ne récupère pas.
Vous en pensez quoi, c'est jouable ?, je peu très bien le faire passer en accident du travail lors d'une journée ou mes douleurs sont trop intense, j'ai une entorse latéral du bras qui a déjà été confirmée par echographie