Bonjour. Mon projet de reconversion pro après 23 de gendarmerie au grade d adjudant-chef m amene aujourd'hui face à un questionnement de poids.
Ma candidature a été retenue pour être responsable gpeec dans une communauté d agglo (poste cat A ou B)
Deux solutions s offrent à moi:
- dispositif de reconversion via l article 4139 du code la défense permettant aux anciens militaires rayés des cadres de devenir stagiaire en fpt puis titularisés en catégorie B
- bénéficier d un recrutement externe hors dispositif reconversion en tant que contractuel catégorie A car j ai un bac +3. Cdd de 3 ans renouvelable une fois et cdi à 6 ans normalement.
Donc finalement le dilemme qui se pose est de savoir si je reste en catégorie B avec la sécurité de l emploi ou être ambitieux et viser la catégorie A en contractuel mais dont le statut est, à mon sens et à celui de la DRH, plus adapté au poste (considération des cadres, vision externe et interne des collègues...)
Je suis complètement dans le flou entre la raison et l ambition.
Je précise que ça serait dans tous les cas pour le même salaire.
Merci de vos retours par avance.
Cordialement
Reconversion gendarmerie vers fpt
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Re: Reconversion gendarmerie vers fpt
Bonjour,
Si après votre carrière dans la gendarmerie vous vous sentez toujours l'âme d'un fonctionnaire, je conseillerais de viser la conversion "grade à grade", si je puis dire, et donc d'accepter la proposition de reclassement professionnelle en agent de catégorie B, je suppose dans la filière administrative d'après l'emploi proposé, c'est à dire avec un grade du cadre d'emploi des rédacteurs.
Rien ne vous empêchera ensuite d'ambitionner une évolution de carrière en passant un concours interne ou externe de la catégorie A, donc le concours d'attaché territorial.
Il faut prendre en considération le grand nombre de candidats aux concours de la FPT, surtout dans la filière administrative, et le faible nombre de places à pourvoir. Accepter l'emploi contractuel de catégorie A vous obligera à un moment ou à un autre à vous confronter à l'épreuve du concours pour retrouver le statut de fonctionnaire et évoluer ensuite, avec le risque de ne jamais le réussir ...
Bonne chance en tous cas !
Si après votre carrière dans la gendarmerie vous vous sentez toujours l'âme d'un fonctionnaire, je conseillerais de viser la conversion "grade à grade", si je puis dire, et donc d'accepter la proposition de reclassement professionnelle en agent de catégorie B, je suppose dans la filière administrative d'après l'emploi proposé, c'est à dire avec un grade du cadre d'emploi des rédacteurs.
Rien ne vous empêchera ensuite d'ambitionner une évolution de carrière en passant un concours interne ou externe de la catégorie A, donc le concours d'attaché territorial.
Il faut prendre en considération le grand nombre de candidats aux concours de la FPT, surtout dans la filière administrative, et le faible nombre de places à pourvoir. Accepter l'emploi contractuel de catégorie A vous obligera à un moment ou à un autre à vous confronter à l'épreuve du concours pour retrouver le statut de fonctionnaire et évoluer ensuite, avec le risque de ne jamais le réussir ...
Bonne chance en tous cas !
Re: Reconversion gendarmerie vers fpt
J'ajoute que si en ce moment trouver du travail en CDD si on est qualifié est sans doute plus facile que par le passé, il reste que si on est contractuel on n'est jamais complètement assuré, statutairement, de rester en poste.
En effet, le statut prévoit qu'on ne recrute, dans le cas présent, un contractuel que si l'on n'a pas trouvé de fonctionnaire sur le poste. Et comme le CDD ne peut pas excéder 3 ans d'un coup, on remet une pièce dans la machine au bout de ce délai, en principe. Or les services des contrôles de légalité n'ont guère le temps de contrôler réellement tous les contrats, mais pour les emplois de catégorie A ça peut arriver (c'est le cas ici, ceux-là sont contrôlés).
Bref, si on entend rester longtemps au même endroit, il vaut sans doute mieux viser un statut de fonctionnaire, tandis que si on est prêt à accepter un risque relatif être contractuel peut être plus intéressant. A titre personnel, moi-même en catégorie B, je n'hésiterais guère aujourd'hui à prendre un emploi de contractuel en A si un poste intéressant était accessible, mais ce serait en connaissance de cause.
Cela dit, pour ce qui est de l'application de l'article L4139 du code de la défense, êtes-vous certain que la gendarmerie donnerait son accord ?
Je pose la question, parce que j'ai eu une malheureuse surprise, avec l'armée de terre, il y a un an et demi : nous voulions utiliser ces dispositions pour classer un nouvel agent (ancien adjudant-chef, donc en haut de catégorie B)... et l'armée de terre a refusé de donner son accord, considérant que le collègue était dans une spécialité pour laquelle elle ne donnait aucun accord de détachement ou de reclassement dans nouvelle fonction publique. A priori l'armée de terre avait l'impression qu'autrement elle ouvrait une porte. C'est très questionnable, évidemment... mais nous n'avons rien pu faire.
En effet, le statut prévoit qu'on ne recrute, dans le cas présent, un contractuel que si l'on n'a pas trouvé de fonctionnaire sur le poste. Et comme le CDD ne peut pas excéder 3 ans d'un coup, on remet une pièce dans la machine au bout de ce délai, en principe. Or les services des contrôles de légalité n'ont guère le temps de contrôler réellement tous les contrats, mais pour les emplois de catégorie A ça peut arriver (c'est le cas ici, ceux-là sont contrôlés).
Bref, si on entend rester longtemps au même endroit, il vaut sans doute mieux viser un statut de fonctionnaire, tandis que si on est prêt à accepter un risque relatif être contractuel peut être plus intéressant. A titre personnel, moi-même en catégorie B, je n'hésiterais guère aujourd'hui à prendre un emploi de contractuel en A si un poste intéressant était accessible, mais ce serait en connaissance de cause.
Cela dit, pour ce qui est de l'application de l'article L4139 du code de la défense, êtes-vous certain que la gendarmerie donnerait son accord ?
Je pose la question, parce que j'ai eu une malheureuse surprise, avec l'armée de terre, il y a un an et demi : nous voulions utiliser ces dispositions pour classer un nouvel agent (ancien adjudant-chef, donc en haut de catégorie B)... et l'armée de terre a refusé de donner son accord, considérant que le collègue était dans une spécialité pour laquelle elle ne donnait aucun accord de détachement ou de reclassement dans nouvelle fonction publique. A priori l'armée de terre avait l'impression qu'autrement elle ouvrait une porte. C'est très questionnable, évidemment... mais nous n'avons rien pu faire.