Inadéquation mission avec grade

[CHANTAL010]

Bonjour à tous,
Je me présente. Je suis cadre B rédacteur principal 1ère classe dernier échelon en fin de carrière. Lors de l'ouverture d'un centre culturel j'ai été affecté, en raison de mon expérience au sein des services de la mairie au poste d'administratrice. Je m'occupe entre autre, des contrats avec les producteurs de spectacles, des déclarations auprès de la SACEM, SACD, du guso, des marchés publics, des régies des spectacles et des activités culturelles, des inscriptions à l'école municipale de musique et à l'école de théâtre, du classement, de l'archivage, de l'envoi de mails groupés, de l'établissement des bons de commande et du suivi financier, de la billetterie, de l'accueil physique et téléphonique du public. Je suis très polyvalente. Nous sommes une petite équipe de 5 personnes, le directeur, deux régisseurs et une personne chargée de la communication et de l'accueil des artistes. Donc je travaille seule sous l'autorité de mon chef de service. Ma charge de travail est extrêmement conséquente, ce dont je ne me plains pas. Je dispose de 3 heures le matin pour m'avancer au maximum puisque le centre culturel est fermé au public. Bien que l'accueil téléphonique soit ouvert le matin, j'arrive bon an mal an à bien m'organiser. Sauf que ! Ma hiérarchie a décidé de faire installer une sonnette dans mon bureau pour les usagers qui sont amenés à venir le matin (agents de la mairie qui n'ont pas la clé, entreprises, rendez-vous du supérieur hiérarchique et/ou de ma collègue qui s'occupe de la communication, plus bien entendu tous ceux qui tenteront, bien que les horaires d'ouvertures au public soient clairement indiqués sur la porte, d'entrer pour acheter des billets). Je refuse cette mesure, estimant que d'une part j'ai suffisamment de travail pour y ajouter de la conciergerie et que d'autre part, il y a une inadéquation de cette mission avec mon grade. Auriez-vous l'amabilité de me donner votre point de vue ? Je ne souhaite pas aller vers un conflit mais étant maintenant à 1 an de la retraite je n'ai plus l'intention de me laisser marcher sur les pieds. Je suis professionnelle, consciencieuse, toujours partante, on ne peut absolument rien me reprocher au sujet de mon travail, mais là non je suis à saturation et je ne peux ni ne veux admettre un tel mépris. J'ajoute qu'il n'y a eu aucune concertation, que je n'étais pas au courant, et que j'ai été mis devant le fait accompli. Peut-être en aurions-nous discuté la pilule serait mieux passée, ou une autre solution aurait pu être envisagée. Merci de vos observations et de vos conseils.